Loup : Plus de 6 Français sur 10 privilégieraient l’élevage de brebis face au loup

En 2020, plus de 3700 attaques de loup ont été déclarées (Source : Dreal Auvergne-Rhône-Alpes Février 2021). Près de 12000 brebis, chèvres, vaches et chevaux ont péris1 sous les crocs du loup. La FNO, fédération des éleveurs de brebis et la CNE, confédération nationale de l’élevage ont voulu connaître le regard que les Français portaient sur la prédation. En janvier et septembre 2020, OpinionWay a réalisé une enquête* d’opinion « Prédation des loups et élevage de brebis ».

Un problème connu de la majorité des Français

Plus de 8 Français sur 10 ont déjà entendu parler des problèmes que les loups posent aux éleveurs de brebis. Ceci est d’autant plus significatif auprès des plus de 50 ans (91%) et des habitants de communes rurales (88%).
Près de 8 Français sur 10 comprennent le désarroi des éleveurs de brebis. Cette empathie est d’autant plus forte chez les personnes ayant déjà entendu parler des problèmes de prédation (81%).
Enfin, plus de 6 Français sur 10 privilégieraient l’élevage de brebis à la présence du loup. Cette intention est davantage prononcée par les habitants du Sud-Est (69%) qui sont témoins depuis plus de 20 ans de l’impact du loup sur leur territoire.

Cohabitation : des avis partagés auprès de Français

La menace que représentent les loups pour le métier d’éleveurs de brebis est reconnue par une grande partie des Français. La moitié des Français pensent qu’elle est importante et plus particulièrement les plus âgés : 60% des 65 ans et plus.
4 Français sur 10 s’accordent pour dire que la prédation rend le métier d’éleveur impossible et également pour dire que les mesures de défenses proposées par l’Etat sont insuffisantes. 6 Français sur 10 pensent que les bergers devraient avoir le droit de se défendre lorsque les loups attaquent leurs troupeaux.
La moitié des Français accepterait le déclassement de l’espèce, c’est-à-dire que le loup ne soit plus considéré comme une espèce protégée. Les plus âgés sont plus favorables au déclassement (54%) alors que les plus jeunes sont plus nombreux à considérer que l’espèce devrait continuer d’être protégée.

* Etudes quantitatives réalisée auprès d’un échantillon de 1008 Français de 18 ans et plus. Cet échantillon est représentatif des Français de 18 ans et plus grâce à la mise en place de quotas au niveau du sexe, de l’âge, de la CSP, de la région et de l’agglomération

Contact presse :
Marylène Bezamat
06.03.99.62.07
marylene.bezamat@orange.fr