Le coût du loup

Evolution du coût du loup

Somme des indemnités perçues pour les victimes et des aides pour la mise en place des moyens de protection

2004

1 794 255 €

6%

2005

3 216 105 €

11%

2006

4 002 861 €

11%

2007

4 912 930 €

14%

2008

5 694 577 €

17%

2009

6 292 293 €

22%

2010

7 466 596 €

26%

2011

8 961 547 €

31%

2012

10 735 880 €

38%

2013

12 413 574 €

44%

2014

14 757 362 €

52%

2015

21 463 460 €

76%

2016

25 791 000 €

91%

2017

26 410 000 €

93%

2018

28 100 000

100%

2019

30 200 000

107%

2020

32 590 000

116%

2021

33 910 000

120%

Le loup coûte cher !

En 2021, le coût du loup s’élevait à plus de 33,9 millions d’Euros, comprenant :

  • 3 490 000 € pour l’indemnisation des pertes
  • 30 420 000 € pour la mise en place des moyens de protection

À ce coût financé par le Ministère de l’Ecologie et du Développement Durable et par celui de l’Agriculture, une part non négligeable d’au moins 20 % est supportée par les éleveurs. Les moyens de protection ne sont subventionnés qu’à hauteur de 80 % pour la plupart et les pertes indirectes de l’éleveur (animaux disparus lorsd’attaques, avortement de femelles gestantes en raison du stress provoqué par une attaque, …) sont indemnisées que partiellement voire pas du tout. On estime qu’il faut ajouter au moins 4 000 000 € financés par les éleveurs pour payer la part des moyens de protection non prise en charge par les aides d’Etat. (voir page sur l’impact économique du loup).

Pour une population autour de 624 loups adultes recensée en France, chaque loup coûte donc au bas mot autour de 54 000 € par an aux contribuables.

Et Si….

Si l’espèce devait coloniser pleinement le Massif Central, l’Est de la France et les Pyrénées où les premiers individus ont été repérés, ce montant annuel (aux vues des effectifs de moutons de ces régions et de leur système d’élevage) serait multiplié par 10 ou 20.

Les sommes engagées pour limiter et indemniser les dégâts de ce prédateur et pour assurer son suivi pourraient être réemployées par nos Ministères pour préserver de nombreuses espèces de faune et de flore rares et menacées mais également pour soutenir l’économie dans les zones rurales en finançant des postes d’institutrices ou d’agent postal qui font tant défaut actuellement dans ces régions.